L’argile

On peut classifier les utilisations de l’argile en deux grandes catégories : elle est détoxifiante et elle soigne, ou elle est reminéralisante et elle booste  !

1. L’argile détoxifie et guérit

* Vertus antiseptique
L’argile empêche la prolifération bactérienne et favorise la reconstitution de cellules saines, contrairement aux antiseptiques pharmacologiques qui ont une action décapante sur toutes les cellules, sans considération des éléments sains et nécessaires à la régénération.

* Vertus antipoison                               
De par ses capacités absorbantes et adsorbantes, l’argile attire les poisons, toxiques et impuretés du système digestif sans les relâcher. C’est une manière efficace de nettoyer l’intestin des germes, parasites, bactéries pathogènes et métaux lourds sans détruire la bonne flore intestinale.

 

Vertus anti-inflammatoires
Comme vu précédemment, l’argile absorbe les liquides inflammatoires. Un cataplasme d’argile sur les inflammations musculaires ou ostéo-articulaires est très efficace et le gonflement sera réduit après deux heures d’application. Par contre, il faudra le renouveler plusieurs fois, dans le cas contraire on court le risque de voir l’œdème réapparaître. Le même principe s’applique pour les hématomes.

Vertus gastro-intestinale
L’argile constitue un pansement actif par son pouvoir recouvrant et elle élimine les cellules défectueuses tout en accélérant la reconstitution des muqueuses. C’est un allié de choix dans les irritations, ulcérations ou porosité intestinale. Son action adoucissante, protectrice, absorbante, cicatrisante sera tout aussi efficace sur les entérites et dysenteries. Par ailleurs, elle neutralise les fermentations et putréfactions intestinales et tempère les ballonnements.

* Dépuration radioactive
L’argile a une capacité d’échange cationique qui correspond a sa capacité d’attirance pour les cations ou particules chargées positivement. Cela fait d’elle un bon protecteur des organismes atteints de radiations ionisantes. Elle sera un allié pour se protéger, mais aussi dans le cas d’un traitement anticancéreux, entre les séances de radiation, pour restaurer plus rapidement les tissus brûlés.

Vertus antipollution électromagnétique     
L’argile serait protectrice contre les champs magnétiques, les ondes des réseaux, téléphones et antennes.

2. L’argile reminéralise l’organisme et lui redonne des forces

* Régénération sanguine
Outre sa compétence à assainir les milieux, l’argile va enrichir le sang par sa teneur en minéraux. Elle sera, par exemple, bénéfique en cas d’anémie où elle aidera à reconstituer les globules rouges. Ainsi, un test de numération sanguine verra une augmentation des hématies après un mois de prise d’argile.

Restauration des fonctions défaillantes
Avec un apport en substances impondérables, l’argile fonctionne comme un catalyseur susceptible d’améliorer l’assimilation et la fixation des minéraux fournis par l’alimentation mais que l’organisme en carence laisse fuir.

Condensateur énergétique
L’argile a la capacité d’emmagasiner l’énergie solaire et de la restituer à son consommateur. En outre, elle contient une énergie de par son magnétisme et les radiations qu’elle a accumulées au cours de son existence rocheuse. Cela en fait un bon atout pour stimuler et réveiller les ressources énergétiques individuelles.

 

 

 

 

L’iridologie

L’iridologie évalue l’inné, l’acquis, ainsi que les facteurs hérités de nos parents. Elle s’intègre dans une approche préventive et holistique.

1. Iridologie et naturopathie
Dans le cadre du bilan de vitalité, le praticien naturopathe observe l’iris à l’aide d’un appareil optique. Il établit un bilan iridologique en complément de l’analyse morphologique et de l’anamnèse.
L’iridologie peut donner des informations sur le terrain d’une personne, ses forces et faiblesses organiques, les surcharges toxiniques, les carences minérales, les perturbations nerveuses et endocriniennes, la capacité de résistance au stress et de récupération, les prédispositions pathologiques…
Cette analyse apporte des éléments complémentaires pour personnaliser le compte rendu du bilan de vitalité et les conseils adéquats. On peut remettre par écrit son analyse iridologique ou simplement l’inclure dans sa consultation en donnant des explications orales au consultant.

L’hydrothérapie

* L’hydrothérapie en naturopathie
Le naturopathe dispose de dix techniques qu’il emploie en synergie. L’hydrothérapie fait partie des trois majeures, avec l’alimentation et le mouvement.
Cette thérapeutique par l’eau propose des solutions tant en interne qu’en externe dans le cadre de la cure naturopathique qui vise la désintoxication, la revitalisation et la stabilisation.
L’eau améliore les échanges cellulaires en mobilisant nos humeurs ( sang, lymphe, liquide extracellulaire ) en revitalisant l’organisme, en provoquant la sudation ou encore l’élimination de sébum. Eau chaude ou eau froide ? On recourt à l’eau chaude pour détoxifier et épurer les humeurs. Quant à l’eau froide, elle est stimulante et revitalisante.

Outre le sang, les organes les plus riches en eau sont le cœur et le cerveau. Le corps humain ne peut pas stocker l’eau. L’organisme élimine en permanence de l’eau via les excrétions ( principalement l’urine), la respiration ( au moment de l’expiration ), et surtout la transpiration.

* La cure naturopathique
L’eau entre dans le cadre de la cure naturopathique pour assécher les surcharges, ouvrir les émonctoires et libérer le diencéphale. Cette cure permet de libérer l’organisme en nettoyant et en drainant les surcharges, pour éliminer les toxines accumulées dans notre corps. Elle s’effectue en trois temps.

Les techniques fondées sur la respiration

Les techniques visant à baisser le stress, basées sur la respiration sont nombreuses. Qu’il s’agisse de yoga, de sophrologie, de Qi Gong, de méditation ou autres, la respiration semble représenter un pilier central. Car, mieux respirer permet de mieux vivre au-delà du plan physiologique.

Le stress et la santé

Stress aigu et stress chronique
Il existe deux types de stress, le stress aigu et le stress chronique. Et ce qui fait la différence entre les deux est simple : ils ont des effets sans commune mesure…

Les risques pour la santé
Stress aigu comme stress chronique ont un impact sur la santé. Cela dit, ils diffèrent énormément.

Les maladies du stress
Le stress nuit à la santé en conduisant naturellement à des maladies. Plus l’état de stress se prolonge et plus le risque s’accroît.

Le stress post-traumatique
Le stress post-traumatique se manifeste en cas d’anxiété sévère suite à un événement traumatisant.

Les troubles musculosquelettiques
Les troubles musculosquelettiques arrivent sans prévenir, certes, mais ils indiquent une situation déjà installée. Quand ils se manifestent, ils signalent un changement qui aurait dû se faire en amont.
 

Gestion du stress


1. DÉFINIR LE STRESS

Qu’est ce que le stress ?                               
Mot éminemment à la mode dans nos sociétés hyperactives, le stress est désormais utilisé pour qualifier un peu tout et n’importe quoi. Pourtant, le stress n’est pas une simple humeur et, derrière son apparente banalité, se cache un mal qu’il faut prendre très aux sérieux.

Les réactions au stress
Tout être vivant réagit face à un stress. Chaque réaction tendant à retrouver un équilibre entraînera des conséquences physiques et mentales.

2. LES EFFETS DU STRESS

Les impacts physiologiques du stress
Pour l’organisme, la réaction au stress conduit à une surconsommation des ressources.

Les impacts psycho-émotionnels du stress                               
La surconsommation des ressources vitaminiques, minérales et oligo-élémentaires entraîne la personne stressée vers un déséquilibre d’ordre plus général.

 Les effets du stress sur le système immunitaire
Le système immunitaire est le ministère de la défense de notre organisme. Comprendre l’impact du stress sur ce dernier est une manière d’éviter une guerre civile !

L’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien    
Cet axe au nom compliqué joue un rôle essentiel dans le maintien de l’homéostasie.

Les hormones mobilisées
Les hormones sont des molécules produites par les glandes endocrines. Elles sont les messagères des organes et elles travaillent également à la régulation des demandes de ces derniers, pour donner au corps le moyen de s’adapter au mieux. Car dès qu’un stress est enclenché, l’organisme se prépare à faire face en influant sur les hormones immédiatement impactées.

Prendre conscience de son stress         
Être conscient de son propre stress n’est pas une chose facile car nous veillons inconsciemment à nier notre état de stress. A cela s’ajoute la tendance de nos sociétés contemporaines à nous déconnecter de nous-mêmes.

De l’alarme à l’épuisement en trois phases                  
L’humain est un animal résistant. Mais toute résistance demande des ressources pour ne pas basculer vers la crise.
– La phase d’alerte
– La phase de résistance
– La phase d’épuisement

Les troubles psycho-émotionnels 
Le dérèglement de l’axe HHS pendant les trois phases du stress entraîne des troubles psycho-émotionnels. Certains peuvent être légers, provoquant des perturbations minimes, d’autres peuvent s’exprimer avec une telle intensité doublée d’un ancrage dans le temps qu’ils sont placés dans le rang des pathologies.

3. Le stress au travail     

Le modèle Karasek                       
Il est difficile d’évaluer une réalité subjective. Malgré tout, c’est un travail nécessaire surtout quand il est vécu à répétition en milieu professionnel. Robert Karasek s’y est attelé afin de venir en aide aux employés en tension.

Les risques professionnels
La loi impose à l’employeur d’évaluer l’ensemble des risques auxquels sont soumis ses salariés.

L’épuisement professionnel ou burn-out 
Le syndrome d’épuisement professionnel est plus connu sous le terme anglais de burn-out. Il est décelé au moment de l’effondrement. Il passe donc inaperçu dans ses phases préparatoires, ce qui complique d’autant la possibilité de l’anticiper.

Stress


C’est un mot que l’on emploie souvent. Nos sociétés trépidantes ont appris à vivre en le côtoyant en permanence.                           

1. Le stress est soumis à nos croyances                     
Nous sommes continuellement soumis à des situations stressantes. A dire vrai, ce ne sont pas les évènements eux-mêmes qui nous stressent, mais notre manière de les appréhender. L’un pourrait vivre une perte d’emploi comme une opportunité et générer un stress agréable alors qu’un autre verrait la même situation comme une épreuve, vivant alors une situation pénible.
Il serait utopique de chercher à fuir les stress quotidiens. Ces derniers sont quasiment omniprésents, touchant autant à des situations désagréables qu’à des expériences heureuses. Il peut s’agir d’un divorce, d’un mariage, de la perte d’un emploi, d’une grossesse, d’un voyage, etc…
Dans la pensée occidentale, nous avons tendance à considérer le stress comme négatif. Il est, par exemple, évident qu’un deuil est un stress négatif. Mais est-ce le cas dans toutes les civilisations ? Certaines le voient comme le début d’une nouvelle aventure, comme une délivrance : le décès est alors célébré.

2. Accueillir le stress comme un signal
De la même manière qu’il n’est pas possible d’empêcher l’émergence d’une émotion, le stress est connu une fois qu’il est ressenti. Il peut être défini ainsi : « État réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque ». Le stress se manifeste donc comme une réaction naturelle de l’organisme pour s’adapter à la situation. Il devient essentiel de comprendre qu’au lieu de chercher à l’éviter, il est bien plus pertinent de travailler à le gérer.
J’accueillerai souvent des personnes stressées qui ignorent la cause et les perturbations physiologiques et psychologiques liées à leur état. Elles auront besoin de mon acuité pour en prendre conscience et se lancer dans un travail visant à le gérer. La présence de signes de stress pourra m’éclairer sur un besoin parfois négligé ou ignoré.

 

 

Le rôle du naturopathe

Le naturopathe se définit comme un éducateur de santé. Il explique les différentes étapes de soin , de conseil. Il est primordial d’être ordonné et de ne pas mettre en œuvre des recettes sans stratégie précise. 

1. Le consultant sans trouble majeur

Lorsque le consultant vient sans aucun trouble majeur mais simplement pour évaluer les modifications de terrain, la stratégie telle que décrite par Pierre-Valentin Marchesseau : détoxifier – revitaliser – stabiliser. Pour ce faire, les bilans, iriens notamment, donneront un reflet pertinent de la qualité des émonctoires, de la toxémie, du système nerveux autonome, de la qualité de l’hérédité… En fonction de ces bilans, je pourrai « cibler » le ou les organes par lesquels le travail doit commencer et qui n’est pas toujours celui pour lequel les personnes consultent.

 

2. Le consultant avec un ou plusieurs troubles majeurs

Le plus souvent, les consultants viennent avec une plaintes ( ou plusieurs ). Les troubles sont soit simplement fonctionnels, soit déjà lésionnels.
Je ne suis pas là pour poser un diagnostic, car en cas de pathologie, le consultant est en général suivi par un médecin. Je suis là pour améliorer le terrain, soutenir la vitalité, l’immunité, etc…

 

3. Cas concret

Exemple: diabète avec hypertension
– procéder à un réglage alimentaire ;
– donner une phytothérapie / oligothérapie qui va améliorer la sensibilité à l’insuline et soutenir le travail foie / pancréas ;
– améliorer l’état des muqueuses intestinales et l’endothélium vasculaire …
Tout cela ne doit jamais entrer en conflit avec le traitement médical que le patient peut avoir par ailleurs.
Dans tous les cas, il faudra organiser la progression dans le travail de terrain :
– « détoxifier » ;
– « revitaliser » avec un recadrage alimentaire qui se précise ;
– « stabiliser le terrain » : nutrithérapie, gemmothérapie et bien sûr l’alimentation  « de croisière ».

Ce trio de principes donne un aperçu de ce que vont être vos conseils en termes de bien-être, de reprise en main de sa santé et de renforcement de terrain.

 

Première séance

Déroulement de la première consultation en naturopathie 

La première séance chez un naturopathe est un moment essentiel pour établir une approche personnalisée et comprendre votre fonctionnement global.
Contrairement à une simple consultation médicale, la naturopathie prend en compte la personne dans sa globalité : physique, émotionnelle et parfois même énergétique.

Durée de la consultation 

Cette première rencontre dure en moyenne 1h à 1h30. Elle permet d’évaluer votre bilan de vitalité et de mettre en place un programme adapté à vos besoins.

1 – L’accueil et la découverte

Dès le début de la séance, un temps d’échange est consacré pour comprendre votre motivation, vos objectifs de bien-être et vos attentes. Il ne s’agit pas seulement de parler de symptômes, mais d’explorer votre mode de vie et vos habitudes afin de cerner les causes profondes d’éventuels déséquilibres.

 

2 – L’anamnèse : un questionnaire approfondi

Le cœur de cette première consultation repose sur une anamnèse complète. Je vous pose une série de question détaillés sur :                                               
Votre alimentation et vos habitudes nutritionnelles
. Votre sommeil et votre qualité de récupération
. Votre digestion et votre transit
. Votre niveau de stress et votre état émotionnel
.  Votre activité physique et vos loisirs
Vos antécédents médicaux et familiaux
Votre environnement ( travail, rythme, habitudes de vie )

Ce temps d’écoute permet de comprendre votre terrain et d’identifier les facteurs qui influencent votre vitalité.

 

3- Les technique d’observation

En complément du questionnaire, je peux peut utiliser différentes technique d’observation pour mieux évaluer votre état :
L’iris ( iridologie ) : analyse de l’iris pour observer certaines prédispositions
La morphologie et la posture : pour comprendre comment votre corps    s’adapte
La qualité de la peau, des ongles, des cheveux : indicateurs de l’état interne

Ces outils ne sont pas diagnostiques mais permettent de personnaliser l’accompagnement.

 

 

4 – Le programme hygiène de vie

A la fin de la séance, je vous remet un programma personnalisé qui peut inclure :
Des conseils alimentaires adaptés à vos besoins
Des techniques naturelles pour gérer le stress ( respiration, relaxation,  méditation )
. Une activité physique douce et progressive
L’utilisation des plantes ( phytothérapie ), d’huiles essentielles ( aromathérapie ) ou de compléments naturels si nécessaire

Ce programme est conçu pour être réaliste et évolutif, afin de vous accompagner vers un meilleur équilibre sans contrainte excessive.

 

 

 

Un suivi pour un accompagnement durable 

La naturopathie n’est pas une solution instantanée : elle s’inscrit dans une démarche progressive. Des consultations de suivi permettent d’évaluer vos progrès, d’ajuster le programme et de vous soutenir dans la durée.

IMPORTANT : La naturopathie ne remplace en aucun cas un suivi médical. Elle intervient en complément, dans une démarche de prévention et d’accompagnement naturel.

Une approche holistique de l’individu et du bien-être

La naturopathie est une discipline « carrefour » : s’y croisent les grandes méthodes naturelles de santé qui vont êtres présentées. S’y articulent aussi les divers plans de réalité de l’humain ( physique, émotionnel, spirituel, énergétique…). Le tout intégré dans un certain milieu, un cadre de vie avec lequel il interagit.

1. LA DÉFINITION DE L’OMS
L’OMS, qui reconnaît cette discipline, nous donne un socle pour la définir :  » un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques « .
Cette conformité aux lois et besoins du vivant sera le socle constant de ma future pratique. On cite souvent en latin ce propos d’origine anglaise, Primum non nocere (d’abord ne pas nuire). C’est également l’adage de la médecine mais celle-ci peut parfois avoir une vision analytique de l’individu. Les moyens employés par la naturopathie visent, quant à eux, à rétablir un équilibre vital et à restaurer nos capacités d’auto-guérison.

2. UNE APPROCHE HOLISTIQUE GLOBALE    
Le naturopathe va s’intéresser aux causes du symptôme et va même en identifier la fonction ! Une éruption cutanée, par exemple, peut être une crise curative, un processus d’élimination par lequel le corps tente de se débarrasser d’un problème ; elle peut aussi être le fait d’un terrain (c’est-à-dire l’état de l’individu à un moment déterminé, relatif à son équilibre) devenu déséquilibré, trop acide ou encrassé notamment. Dans ce cas une lotion, même naturelle, sur cette éruption ne peut être considérée comme un soin naturopathique. Il ne s’agit pas de se l’interdire, mais de l’intégrer dans une approche globale qui devra commencer par un bilan de vitalité.