Hildegarde de Bingen

1

Première femme naturopathe du Moyen-âge, elle a consacré sa vie à l’observation de la nature et a laissé des écrits dont s’inspirent encore aujourd’hui bon nombre de praticiens.

* Nonne au génie exceptionnel, docteur, botaniste, naturopathe, musicienne, femme de pouvoir et visionnaire, c’est une icône de son époque et encore de la nôtre.
Elle naît en Allemagne en 1098 et entre au couvent à huit ans pour y recevoir un enseignement médical, botanique et artistique. Elle développe des talents de guérisseuse et les malades viennent la consulter au couvent dont elle prend la direction à 38 ans. Morte à 81 ans, elle laisse un héritage précieux. Elle sera canonisée, Sainte Hildegarde, en 2012.

 

Infusions et décoctions

Regroupées sous le terme de tisane, les infusions et les décoctions sont les plus vieux remèdes du monde. C’est tout un art de les composer et de les préparer. Au niveau thérapeutique, on considère uniquement les plantes séchées, dites en vrac, et non les sachets à infuser.

* C’est le moyen le plus simple d’aborder la phytothérapie à condition d’avoir en sa possession des plantes de qualité. C’est aussi le fruit de millénaires d’expérience développée par les civilisations du monde entier.
Faire une tisane consiste à extraire les composés aromatiques du matériel végétal de la plante, que cela soit des fleurs fraîches ou séchées, des tiges, des racines ou des feuilles, généralement dans de l’eau chaude.

* L’infusion
Pour les plantes sous forme de feuilles ou de fleurs, la technique est de verser de l’eau frémissante sur le matériel végétal, de couvrir et de laisser infuser entre 5 à 10 minutes avant de boire. Ce principe est valable pour presque toutes les plantes. Pour les grandes feuilles, comme celles de l’eucalyptus, plus épaisses, l’infusion doit être de 10 minutes.

* La décoction
Cette technique est employées pour les écorces, graines et racines. Il s’agit de placer les éléments dans de l’eau froide et de chauffer jusqu’à ébullition. Hors du feu, il faudra couvrir la décoction, la laisser infuser 10 minutes, puis la filtrer avant de la boire. En cas de plantes mixtes, privilégier la décoction en premier et ajouter les plantes à infuser hors du feu.

* La macération 
Les plantes sont placées dans de l’eau non chauffée, de l’huile ou de l’alcool pour y macérer toute une nuit, voire quelques jours. Le temps de macération varie selon les plantes.

Une tisane ne se conserve pas plus de 24 heures. Pour un effet thérapeutique, il est conseillé de boire 2 à 3 tasses par jour pour un adulte.
Non sucrée et sans ajout de lait.

 

Introduction à l’iridologie

Comme le disait Cicéron : « Car si le visage est le miroir de l’âme, les yeux en sont interprètes. » Cela fait plus de deux mille ans que l’iridologie se présente comme une technique empirique basée sur l’observation des yeux, et plus spécifiquement de la partie colorée de l’œil : l’iris. Et depuis les années 2010, l’iridologie encore peu connue en France, commence à attirer l’attention du grand public, parallèlement au développement de la naturopathie.

* Gilbert Jausas, iridologue, disait « l’iridologie est un art et une science en même temps, qui s’emploient à déchiffrer un des langages de la nature, celui que les yeux expriment et plus exactement les iris. L’œil est le miroir de l’âme, c’est une fenêtre ouverte de notre individu, de notre personnalité. »

Du grec irido et logos, l’iridologie est l’étude de l’iris, partie colorée de l’œil. Elle permet de donner de nombreux renseignements sur l’état de vitalité et les prédispositions pathologiques d’une personne.
C’est une technique utilisée par certains médecins homéopathes, très pratiquée par les naturopathes mais que la science n’explique pas encore de manière précise. Tout comme une empreinte digitale, chaque iris est unique. L’iris a sa couleur maximale aux alentours de 20 ans, puis se décolore avec l’âge, des signes peuvent apparaître, d’autres disparaissent selon les pathologies.

* La lecture des yeux existait déjà dans plusieurs civilisations anciennes, en Chine, en Chaldée (Mésopotamie), en Égypte ou dans la Grèce antique. Le Grec Hippocrate ( 460-370 av. J.-C), considéré comme le père de la médecine, disait à ce propos : « tels sont les yeux, tel est le corps ».
Au XIXe siècle, l’iridologie moderne apparaît grâce à quelques grands personnages.

. Ignatz Von Eczely
Médecin hongrois considéré comme le père de l’iridologie moderne, il met en évidence l’existence d’un diagnostic possible dans l’iris suite à une expérience personnelle. Enfant, il aurait soigné un hibou d’une patte cassée, qui présentait un signe dans son iris. Adulte, il découvrit cette marque dans l’iris d’un patient qui s’était cassé une jambe et fait le lien entre ce signe et la blessure. Il établit la première cartographie montrant les correspondances entre les zones de l’iris et celles du corps.

. Nils Liljequist
Pasteur et homéopathe suédois. Il découvre à la suite d’une intoxication médicamenteuse que ses yeux, à l’origine bleus, deviennent verdâtres avec des tâches rougeâtres.

. Leon Vannier
Médecin homéopathe, il écrit le premier ouvrage d’iridologie en 1923. Il dépose un brevet de son iridoscope et de son irigraphie.

. Bernard Jensen
Dans les années 1950, Jensen diffuse l’iridologie au niveau mondial. Sa cartographie de 1950 reste l’une des plus appréciées des praticiens.

. André Roux   
Fondateur de la fédération française de naturopathie, il démocratise et intègre l’iridologie dans le cursus des naturopathes.

. Gilbert Jausas
Sa cartographie était souvent utilisée pour l’interprétation iridologique jusqu’à ces dernières années.

. John Andews
Iridologue anglais et conférencier international, pionner en matière de santé, il est connu pour ses travaux en iridologie.

. Alexandre Le Grand
Sélectionnait ses guerriers en observant l’état de leur iris.

. Dr Bernard Jensen
A étudié les yeux de plus de 350 000 patients en soixante ans. Ses cartes de l’iris sont les plus étudiées et précises à ce jour.

 

L’argile et l’humanité

L’argile est une roche sédimentaire composée de minéraux spécifiques que sont les silicates d’aluminium. Elle présente une structure feuilletée qui lui confère sa spécificité et son nom de « phyllosilicates » du grec « phyllon (φύλλον) » pour feuille et « silis » pour silex.

1. Origines
L’argile comme toute roche, est à l’origine des premiers stades de vie sur Terre.
Il semblerait qu’au commencement la Terre était une masse en fusion dont la surface, en se refroidissant, s’est solidifiée en une couche. C’est à partir de ce monde minéral que seraient apparues les premières formes de vie. Les argiles sont la conséquences des roches qui, remontant à la surface par le jeu de la tectonique des plaques, ont été altérées par les conditions thermiques de surface : ruissellement, oxygène et gaz carbonique, changement de température…

2. Histoire
La terre d’argile est déjà utilisée au paléolithique pour les peintures et les sculptures. Mais elle est aussi un remède bien connu des hommes depuis les temps anciens. Un remède qui soigne, aseptise, détoxifie, assainit, renforce, soulage, etc. Les Égyptiens s’en servaient pour la momification car ils en connaissaient les vertus purificatrices et il est à peu près certain qu’ils ne la réservaient pas qu’aux défunts. Les Romains l’utilisaient en enveloppement et pour assainir l’eau. Les Grecs soignaient les fractures avec un enduit durci de boue d’argile.
Hippocrate, le père de la médecine, préconisait des bains d’argile pour purifier le corps et l’esprit. Des médecins renommés comme Galien et Avicenne la recommandaient contre la Dysenterie, les intoxications ou les hémorragies.
Jadis, aux Antilles, femmes enceintes et enfants ingéraient volontiers de l’argile. En Espagne et au Portugal, on consommait une argile jaune agrémentée de piments et autres épices. En Inde, on vendait des petites tasses destinées à être mangées avec leur contenu !

3. L’usage de l’argile, de l’origine à nos jours
C’est probablement en singeant le monde animal et son appétence pour la roche argileuse, que l’humain l’a fait entrer dans ses pratiques et en a découvert les bienfaits. Les animaux blessés viennent en effet se plonger dans sa boue, alors que d’autres la consomment tout simplement.
Aujourd’hui, à travers le globe, ses applications et utilisations sont variées. On trouve même encore des géophages (personnes qui consomment de la terre), mais cet usage est la conséquence d’un état latent de famine.
L’argile est utilisée brute ou en pharmacopée. Ses champs d’action sont larges.

Retour !

Fin des vacances.
Les consultations de naturopathie reprennent !
Reposée et inspirée, je suis ravie de vous retrouver pour poursuivre ensemble votre chemin vers la vitalité.

Citation !

Rendre simple le message des fleurs               
« Je veux que ce soit aussi simple que ceci : j’ai faim, alors je vais arracher une laitue dans le jardin… ; et si, malade, j’ai peur, je prends une dose de Mimulus », Edward Bach.

 

Introduction

1

Pas de jardinage ni de célèbre compositeur dans cette fiche au nom poétique. Les fleurs de Bach sont une invention du Dr Edward Bach, un système élaboré à la fin des années 1920, une « médecine de l’âme et des émotions » pour l’harmonisation en douceur de notre équilibre émotionnel.

Souvent confondues avec des huiles essentielles car elles sont proposées dans de petits flacons de verre teintés, les fleurs de Bach sont en réalité beaucoup plus simple à utiliser. Au nombre de 38, elles ciblent 38 émotions qui peuvent exprimer la nature humaine, mais aussi les animaux et les plantes. Dépourvues de toxicité et sans contre-indications, elles conviennent à tous sans distinction et c’est ce qui fait leur force.

* Un usage tout au long de la vie
De la phase embryonnaire à la fin de nos jours, à tout moment de la journée, que ce soit pour des émotions qui nous assaillent ponctuellement ou des situations qui perdurent depuis un certain temps, tout comme pour tempérer certains traits de caractère, les fleurs peuvent soutenir émotionnellement dans n’importe quel cas de figure.