Le stress et la santé

Stress aigu et stress chronique
Il existe deux types de stress, le stress aigu et le stress chronique. Et ce qui fait la différence entre les deux est simple : ils ont des effets sans commune mesure…

Les risques pour la santé
Stress aigu comme stress chronique ont un impact sur la santé. Cela dit, ils diffèrent énormément.

Les maladies du stress
Le stress nuit à la santé en conduisant naturellement à des maladies. Plus l’état de stress se prolonge et plus le risque s’accroît.

Le stress post-traumatique
Le stress post-traumatique se manifeste en cas d’anxiété sévère suite à un événement traumatisant.

Les troubles musculosquelettiques
Les troubles musculosquelettiques arrivent sans prévenir, certes, mais ils indiquent une situation déjà installée. Quand ils se manifestent, ils signalent un changement qui aurait dû se faire en amont.
 

Gestion du stress


1. DÉFINIR LE STRESS

Qu’est ce que le stress ?                               
Mot éminemment à la mode dans nos sociétés hyperactives, le stress est désormais utilisé pour qualifier un peu tout et n’importe quoi. Pourtant, le stress n’est pas une simple humeur et, derrière son apparente banalité, se cache un mal qu’il faut prendre très aux sérieux.

Les réactions au stress
Tout être vivant réagit face à un stress. Chaque réaction tendant à retrouver un équilibre entraînera des conséquences physiques et mentales.

2. LES EFFETS DU STRESS

Les impacts physiologiques du stress
Pour l’organisme, la réaction au stress conduit à une surconsommation des ressources.

Les impacts psycho-émotionnels du stress                               
La surconsommation des ressources vitaminiques, minérales et oligo-élémentaires entraîne la personne stressée vers un déséquilibre d’ordre plus général.

 Les effets du stress sur le système immunitaire
Le système immunitaire est le ministère de la défense de notre organisme. Comprendre l’impact du stress sur ce dernier est une manière d’éviter une guerre civile !

L’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien    
Cet axe au nom compliqué joue un rôle essentiel dans le maintien de l’homéostasie.

Les hormones mobilisées
Les hormones sont des molécules produites par les glandes endocrines. Elles sont les messagères des organes et elles travaillent également à la régulation des demandes de ces derniers, pour donner au corps le moyen de s’adapter au mieux. Car dès qu’un stress est enclenché, l’organisme se prépare à faire face en influant sur les hormones immédiatement impactées.

Prendre conscience de son stress         
Être conscient de son propre stress n’est pas une chose facile car nous veillons inconsciemment à nier notre état de stress. A cela s’ajoute la tendance de nos sociétés contemporaines à nous déconnecter de nous-mêmes.

De l’alarme à l’épuisement en trois phases                  
L’humain est un animal résistant. Mais toute résistance demande des ressources pour ne pas basculer vers la crise.
– La phase d’alerte
– La phase de résistance
– La phase d’épuisement

Les troubles psycho-émotionnels 
Le dérèglement de l’axe HHS pendant les trois phases du stress entraîne des troubles psycho-émotionnels. Certains peuvent être légers, provoquant des perturbations minimes, d’autres peuvent s’exprimer avec une telle intensité doublée d’un ancrage dans le temps qu’ils sont placés dans le rang des pathologies.

3. Le stress au travail     

Le modèle Karasek                       
Il est difficile d’évaluer une réalité subjective. Malgré tout, c’est un travail nécessaire surtout quand il est vécu à répétition en milieu professionnel. Robert Karasek s’y est attelé afin de venir en aide aux employés en tension.

Les risques professionnels
La loi impose à l’employeur d’évaluer l’ensemble des risques auxquels sont soumis ses salariés.

L’épuisement professionnel ou burn-out 
Le syndrome d’épuisement professionnel est plus connu sous le terme anglais de burn-out. Il est décelé au moment de l’effondrement. Il passe donc inaperçu dans ses phases préparatoires, ce qui complique d’autant la possibilité de l’anticiper.

Les bienfaits du Pilates !


Le Pilate est une méthode douce mais efficace qui allie respiration, concentration et mouvements contrôlés. Elle apporte de nombreux bienfaits, aussi bien sur le plan physique que mental :

* Bienfaits physiques 
. Renforcement musculaire en profondeur : contrairement à la musculation classique, le Pilate cible surtout les muscles profonds ( abdominaux, dos, plancher pelvien ), améliorant la stabilité et la posture.
. Amélioration de la posture : en travaillant l’alignement du corps, il aide à prévenir et soulager les douleurs dorsales ou cervicales.
. Souplesse et mobilité : les exercices étirent et renforcent les muscles, augmentant l’amplitude des mouvements.
. Meilleure coordination et équilibre : utile au quotidien et particulièrement bénéfique en prévention des chutes chez les personnes âgées.
. Soulagement des tensions : il réduit les raideurs musculaires et favorise la fluidité du mouvement.

* Bienfaits mentaux et émotionnels
. Gestion du stress : grâce à la respiration contrôlée, le Pilate procure une détente profonde et aide à calmer le mental.
. Concentration et conscience corporelle : on apprend à être attentif à chaque geste, ce qui développe la pleine conscience. 
. Énergie et vitalité : une pratique régulière réduit la fatigue et améliore la circulation sanguine et respiratoire.

* Pour qui ?
. Accessible à tous, quel que soit l’âge ou le niveau de forme.
. Adapté aussi bien aux sportifs, aux personnes en rééducation qu’aux femmes enceintes ( avec des exercices spécifiques )

https://www.youtube.com/results?sp=mAEB&search_query=nikolas+pilates

https://www.youtube.com/results?search_query=lidia+mera

Bienfaits du matcha


1. Riche en antioxydants
* Contient de puissants polyphénols (catéchines, EGCG) qui aident à neutraliser les radicaux libres et à ralentir le vieillissement cellulaire.
* Soutient la prévention de certaines maladies chroniques.

2. Soutien à l’énergie et à la concentration
* Contient de la caféine, mais libérée plus lentement qu’avec le café -> énergie durable sans gros « coup de fatigue ».
* Associée à la L-théanine, elle favorise la concentration, la clarté mentale et un état d’alerte calme.

3. Aide au métabolisme et à la gestion du poids
* Peut stimuler légèrement la thermogenèse et la combustion des graisses.
* Soutient la digestion grâce à ses composés actifs.

4. Détox naturel
* Sa chlorophylle aide à éliminer certaines toxines de l’organisme et à oxygéner les cellules.

5. Renforcement du système immunitaire    
* Apporte vitamines ( A, C, E, K ) et minéraux ( magnésium, potassium, zinc ).
* Ses antioxydants soutiennent les défenses naturelles.

6. Soutien à la santé cardiovasculaire    
* Peut aider à réguler le cholestérol LDL et la tension artérielle.
* Favorise une bonne circulation sanguine.

Astuce consommation : 
. 1 à 2 g par jour suffisent
. Idéal le matin ou en début d’après-midi pour éviter d’impacter le sommeil.
. Préférer un matcha cérémonial bio pour la boisson, et un matcha culinaire pour les recettes ( smoothies, pâtisseries…).

Le chia pudding au lait d’amande et aux dattes


Un dessert ou petit-déjeuner à la fois savoureux et plein de bienfaits !
Les graines de chia sont une excellente source de fibres, d’oméga-3, de protéines végétales et d’antioxydants. Associées au lait d’amande, elles offrent une boisson douce, légère et sans lactose, riche en minéraux comme le calcium et le magnésium. Les dattes, naturellement sucrées, apportent de l’énergie, des fibres et des vitamines, tout en évitant le sucre raffiné.
– Résultat : un encas gourmand , rassasiant et 100% naturel, idéal pour soutenir la digestion, l’énergie et le bien-être au quotidien.

Les précurseurs de la nutrithérapie

. Les prémices
Déjà dans la Chine antique, il y a plus de cinq mille ans, on avait observé que la consommation d’algues était bénéfiques pour les porteurs de goitre. On sait aujourd’hui qu’ils profitaient de l’iode contenu dans ces algues.
Le Grec Hippocrate, considéré comme le père de la médecine, conseillait, il y a près de deux mille cinq cents ans : « Que ton aliment soit ton médicament ».
Les romains se sont aperçus que boire l’eau qui gardait leur armure au frais leur donnait plus d’énergie. En France, la carence en fer est encore connue sous le nom de « carence martiale », du nom du dieu romain de la guerre !
Dès 1857, Claude Bernard, dans les leçons sur les phénomènes de la vie, communs aux animaux et aux végétaux, expose les besoins en fer pour la respiration. En 1905, Church démontre les besoins biologiques en cuivre chez l’animal.
Si, de tout temps, la nutrithérapie a existé sous une forme empirique, la discipline médicale voit réellement le jour à partir des années 1990 grâce à la collaboration de médecins, biologistes et nutritionnistes.

. Les dates
1911 : Le concept de facteur nutritionnel apparaît, ainsi que le terme « vitamine », pour vita (vie) et le suffixe « amine », un radical en chimie, pour la vitamine A.
Différentes découvertes depuis ont démontré que les carences en vitamines et en minéraux pouvaient être génératrices de différentes maladies comme le scorbut, le béribéri, la pellagre, le rachitisme, l’anémie…
1930 : William Kaufman est l’un des premiers médecins à utiliser des doses importantes de vitamine B3 chez les patients arthritiques. Il remarque que des carences vitaminiques peuvent entraîner l’hyperactivité et l’anxio-dépression.
Années 1930 : Roger Williams supervise de nombreux travaux sur la vitamine B1, ainsi que sur la vitamine B9 ou acide folique. C’est lui qui met en avant la nécessité de considérer l’ensemble des nutriments : il parle de « principe d’orchestre ».
1932 : Jungeblut découvre que la vitamine C inactive in vitro le virus de la poliomyélite. Peu après, d’autres chercheurs démontrent qu »elle est virucide in vitro sur tous les virus connus.
1948 : Le docteur Frederick Klenner travaille sur les mégadoses de vitamine C et leurs effets sur les maladies virales et bactériennes.
1950 : Le docteur William J. McCormick révèle que le manque de collagène est provoqué par l’insuffisance de vitamine C.
1952 : Les docteurs Abram Hoffer et Osmond développent un traitement pour la schizophrénie à base de vitamines C et B3.
1955 : Les propriétés pharmacologiques de l’acide nicotinique sont mises en évidence.
1957 : Carl Peiffer attribue aux désordres mentaux une origine nutritionnelle.
1960 : Hans Nieper découvre les transporteurs des minéraux.
1968 : Linus Pauling invente le terme de médecine orthomoléculaire. La même année, la famille complète des rétinoïdes est découverte ( vitamine A et bêta-carotène ). Dans les années 70, il rassemble dans son livre La vitamine C et le rhume toutes les études réalisées antérieurement sur ce sujet.
1975 : Michael Lesser, psychiatre et praticien en médecine micronutritionnelle, informe que certaines maladies psychiatriques reposent sur un statut nutritionnel.

Stress


C’est un mot que l’on emploie souvent. Nos sociétés trépidantes ont appris à vivre en le côtoyant en permanence.                           

1. Le stress est soumis à nos croyances                     
Nous sommes continuellement soumis à des situations stressantes. A dire vrai, ce ne sont pas les évènements eux-mêmes qui nous stressent, mais notre manière de les appréhender. L’un pourrait vivre une perte d’emploi comme une opportunité et générer un stress agréable alors qu’un autre verrait la même situation comme une épreuve, vivant alors une situation pénible.
Il serait utopique de chercher à fuir les stress quotidiens. Ces derniers sont quasiment omniprésents, touchant autant à des situations désagréables qu’à des expériences heureuses. Il peut s’agir d’un divorce, d’un mariage, de la perte d’un emploi, d’une grossesse, d’un voyage, etc…
Dans la pensée occidentale, nous avons tendance à considérer le stress comme négatif. Il est, par exemple, évident qu’un deuil est un stress négatif. Mais est-ce le cas dans toutes les civilisations ? Certaines le voient comme le début d’une nouvelle aventure, comme une délivrance : le décès est alors célébré.

2. Accueillir le stress comme un signal
De la même manière qu’il n’est pas possible d’empêcher l’émergence d’une émotion, le stress est connu une fois qu’il est ressenti. Il peut être défini ainsi : « État réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque ». Le stress se manifeste donc comme une réaction naturelle de l’organisme pour s’adapter à la situation. Il devient essentiel de comprendre qu’au lieu de chercher à l’éviter, il est bien plus pertinent de travailler à le gérer.
J’accueillerai souvent des personnes stressées qui ignorent la cause et les perturbations physiologiques et psychologiques liées à leur état. Elles auront besoin de mon acuité pour en prendre conscience et se lancer dans un travail visant à le gérer. La présence de signes de stress pourra m’éclairer sur un besoin parfois négligé ou ignoré.

 

 

Nutrithérapie


La nutrithérapie signifie étymologiquement « soigner par l’alimentation ». Il s’agit de faire adopter une alimentation équilibrée, adaptée aux besoins de chacun, tout en ajoutant des compléments alimentaires afin de répondre à des besoins spécifiques et thérapeutiques.

1. Nutriments et micronutriments 

. Les nutriments
Il s’agit de tout corps, organique ou minéral, apporté à l’organisme par les aliments ou les boissons et qui peut être absorbé par les cellules de la muqueuse intestinale, puis passer dans la circulation sanguine et enfin qui peut être utilisé par l’organisme pour contribuer à la satisfaction de besoins nutritionnels : besoins énergétiques, besoins en protéines, besoins en minéraux ou en vitamines. Alors que nous consommons des aliments, notre organisme, lui, utilise les nutriments.

. Les micronutriments 
Ce sont des éléments minéraux essentiels pour l’organisme et ce en très petites quantités, entre un microgramme et un gramme. Ils sont dépourvus de calorie. Ne pouvant, pour la plupart, être synthétisés par l’organisme, les micronutriments sont alors « essentiels », ils regroupent : les vitamines, les minéraux, les acides gras, les acides aminés et les oligo-éléments.

2. Les bases de la nutrithérapie

. Les buts de la nutrithérapie              
La nutrithérapie est une discipline conçue pour :
– optimiser la santé;
– optimiser les performances physiques et mentales;
– prolonger la durée de vie;
– prévenir et traiter les maladies.
Par conséquent, la nutrithérapie a des effets préventifs et thérapeutiques complémentaires à la médecine traditionnelle. La nutrithérapie s’intéresse à l’impact des micronutriments sur la santé et vise à optimiser le statut en micronutriments de l’organisme de manière individualisée. Le constat est simple : chacun est unique, pourvu de son métabolisme et de ses propres besoins.

. Trois fondements-clés              
. Individualisation : L’homme moderne présente beaucoup moins d’uniformité qu’on ne le pense. Le but de la nutrithérapie est donc d’adapter l’alimentation d’un individu à son profil personnel. Il en découle ainsi son principe essentiel : la prise en charge nutritionnelle individualisée du patient par détection des éventuels dysfonctionnements et leurs corrections. En effet, en plus d’optimiser le contenu de l’assiette, il s’agit aussi de s’appuyer sur l’existence d’éventuels troubles fonctionnels du patient que la médecine allopathique peine à traiter d’après le naturopathe. Les troubles fonctionnels résulteraient de l’existence de déséquilibres, de déficits ou intolérances à des constituants de notre ration. Finalement, ce qui peut paraître « bon » pour un individu peut être « mauvais » pour un autre.
. Prévention : Telle une nouvelle approche de santé, la nutrithérapie tient son fondement du lien existant entre alimentation, santé et prévention. L’idée est que dans le cas où les besoins des tissus sont assurés de manière optimale, la probabilité que des troubles fonctionnels ou une pathologie se manifestent est moindre.
. Soutien : Le traitement médical « classique » vise à corriger l’atteinte et à soulager la douleur. Lors d’une pathologie ou d’une infection, un déséquilibre nutritionnel cellulaire peut apparaître, le but de la nutrithérapie sera de rétablir cet équilibre. De plus, il est à envisager que la restauration d’équilibre perturbés pourrait favoriser une meilleure efficacité de toute thérapie instaurée. La prise en charge micronutritionnelle ne s’oppose en aucun cas à l’acte médical. Au contraire, menée correctement, elle peut en renforcer les bénéfices et en diminuer les effets secondaires. La nutrithérapie propose d’apporter des solutions complémentaires, avec des conseils de santé centrés sur l’alimentation et complétés par une approche micro-nutritionnelle adaptée aux besoins de chacun des patients.

3. Quatre bonnes raisons pour se supplémenter

. Les carences d’apport sont dues à une alimentation déséquilibrée. En effet, l’abus de régimes restrictifs, la pauvreté des sols, la malnutrition, des modes de cuisine inadaptés et la consommation d’aliments à faible teneur vitaminique due au raffinage ou au non-respect des saisons, entraînent un déséquilibre dans les apports nutritifs.
. Les carences d’assimilation sont dues à des pathologies intestinales. En effet, un fonctionnement altéré du tube digestif entraîne une assimilation des nutriments incomplète.
. Les carences d’utilisation causées par les voleurs de nutriments comme la caféine, l’alcool, le tabac et certains médicaments.
. Les carences de fait, qui correspondent à un moment de la vie où les besoins sont augmentés comme lors de la croissance ou encore pendant une grossesse.