Un repos bien mérité

En été les nuits sont plus courtes, les occasions de sorties nombreuses, et l’on peut plus facilement diminuer notre temps de sommeil. Pour autant ce rythme ne convient pas forcément à tous et il est important de rester à l’écoute de ses besoins.
Si vous en avez la possibilité, il peut être tout à fait pertinent d’adopter la sage habitude méditerranéenne : faire une courte sieste aux heures les plus chaudes de la journée. C’est l’occasion de recharger les batteries et de s’adapter au rythme de l’été.

D’autre part, pour beaucoup d’entre nous l’été correspond à la période principale de vacances. Étymologiquement, ce terme vient du latin  » vacans » et réfère à la notion de vacant, inoccupé, libre. Dans nos sociétés où la productivité et la (sur)activité sont hyper valorisées, peut-être pouvons-nous mettre à profit cette période pour lever un peu le pied et alléger notre emplois du temps.
Le temps libre voire l’ennui permettent de développer la créativité et c’est souvent de là que naissent les grandes idées.

En été, vivons dehors !

L’été est une saison propice pour sortir de nos intérieurs, profiter du beau temps, de la nature, respirer pleinement, s’ouvrir au monde et aux autres. Voici autant de piliers que la naturopathie cherche à intégrer dans une hygiène de vie quotidienne, pour tous les bienfaits que cela peut apporter sur la santé générale, tant physique, émotionnelle que mentale.

Vous pouvez profiter de vos vacances ou de vos temps libres pour faire le plein d’ions négatifs, les  » vitamines de l’air  » que l’on trouve particulièrement aux abords des cascades, en bord de mer, à la montagne, dans les forêts de résineux… C’est aussi l’occasion de pratiquer une respiration ample et consciente, qui a des impacts positifs sur de nombreux aspects de la santé : oxygénation des cellules, système respiratoire, digestion, stress…

Les journées qui rallongent et les vacances peuvent aussi être l’occasion de bouger et d’exercer une activité physique plus régulière, ce d’autant plus que l’été est la saison où l’énergie se trouve à son apogée. Marcher dans la nature, nager, faire du vélo, danser, pratiquer le yoga, le Qi-Gong… Tout peut se faire à l’extérieur, afin de décupler les effets positifs sur notre santé.

En choisissant les heures les moins chaudes bien sûr en cas de canicule. C’est parfois difficile de se motiver à se lever un peu plus tôt pour aller faire du sport au lever du soleil mais on se sent tellement bien après que ça vaut vraiment la peine d’essayer !

Cette saison estivale peut aussi être propice pour débuter la pratique de l’hormèse, consistant à renforcer les capacités d’adaptation du corps en l’exposant à des facteurs de stress courts et intenses. Pourquoi ne pas tenter l’exposition au froid par exemple, avec des douches froides, des baignades en rivières ou en lac de montagne ? Non, la Méditerranée au mois de juillet ça ne compte pas, mais vous pouvez garder cette option pour l’hiver en revanche. Là encore, l’essentiel est d’y aller progressivement, en étant à l’écoute de vos capacités et de vos limites, et en laissant au corps un temps de récupération suffisant entre les sollicitations.

Le plein de soleil… avec modération

L’exposition au soleil fait débat. Pourtant l’été est l’occasion de remplir ses réserves en vitamine D avant les mois d’hiver. Il semblerai que sous nos latitudes nous en soyons plus ou moins carencés. Or cette précieuse vitamine D intervient dans la construction du squelette, la protection contre les infections et les allergies, l’équilibre du système nerveux, la prévention de certaines maladies comme le cancer…
Pour la synthétiser, une grande partie de la peau doit être exposée aux rayons du soleil lorsque celui-ci est suffisamment haut dans le ciel, au minimum 15 minutes par jour. Ceci peut paraître contradictoire par rapport aux recommandations liées aux risques de développer un cancer de la peau du fait des radicaux libres crées par une exposition excessive au soleil.
Une fois de plus tout est question d’équilibre, et bien entendu on ne va pas vous conseiller de faire la crêpe pendant des heures au moment ou le soleil est au plus haut.
L’essentiel est de s’exposer de manière raisonnée et progressive, en fonction de la carnation de votre peau et de votre tolérance.

A noter que pour pouvoir synthétiser la vitamine D, il ne faut pas utiliser d’écran solaire, d’où l’importance de respecter les consignes de progressivité et de modération. Par rapport à l’utilisation de protection solaire, je ne saurais que trop vous conseiller de vous orienter vers des préparations respectueuses de votre santé et de l’environnement. Ce qui peut constituer un certain défi, il faut bien le reconnaître. Si vous avez trouvé la perle rare, n’hésitez pas à partager vos pistes en commentaires.

Enfin n’oublions pas que le soleil a aussi un impact positif sur le bien-être et le moral. Aussi profitons dès que possible des rayons du soleil levant et de la lumière naturelle du jour, ce qui induira des effets bénéfiques sur notre humeur et notre sommeil.

Des besoins accrus en terme d’hydratation

Une hydratation optimale est nécessaire pour le bon fonctionnement de notre organisme. Nos besoins en eau sont augmentés en été du fait de la chaleur.
Il est donc essentiel de veiller à avoir des apports suffisants, qui devront être comblés par de l’eau faiblement minéralisée.
Les quantités sont variables d’une personne à l’autre, mais il semble qu’un litre et demi par jour soit un minimum ( voire beaucoup plus en fonction de l’activité).
A noter que les fruits et légumes contribuent également à une bonne hydratation de par l’eau qu’ils contiennent naturellement ( et particulièrement ceux que l’on trouve en été ). Une fois de plus, ne vous en privez pas !

La transpiration contribue aussi à accentuer les pertes hydriques. Pour autant, c’est un mécanisme de régulation de la température tout à fait physiologique qu’il ne faut pas entraver. Une transpiration excessive ( en cas d’exercice physique par exemple ) peut toutefois entraîner des fuites de minéraux, ce qui peut s’avérer dommageable pour l’organisme. Ces pertes en minéraux pourront être comblées en ajoutant une ampoule de sérum de Quinton dans l’eau de boisson, ou à défaut une petite cuillère de sel non raffiné.
Les boissons de l’effort spécifiques, quant à elles, peuvent être réservées aux activités sportives intenses et longues.

Petite précision, même si avec les fortes chaleurs on aurait tendance à vouloir privilégier les boissons fraîches ou glacées, ce n’est pas forcément le plus judicieux. En effet, cela représente un mini choc thermique pour le corps, qui va devoir fournir des dépenses caloriques pour pouvoir réchauffer le liquide absorbé et ainsi contribuer à entretenir la chaleur ressentie. Ce n’est pas pour rien que les peuplades qui vivent dans le désert consomment plutôt des boissons chaudes.

Enfin, pour les personnes qui auraient tendance à avoir du mal à boire de l’eau nature, on peut penser à ajouter une cuillère d’hydrolat au choix en fonction des goûts et des besoins du moment. Les hydrolats sont issu de la fabrication des huiles essentielles, ils offrent des propriétés intéressantes mais sont beaucoup plus doux et ne présentent pas de contre-indications ( notamment pour les enfants et les femmes enceintes ). En été, l’hydrolat de menthe poivrée par exemple est particulièrement rafraîchissant, mais il en existe de très nombreux, à tester et varier selon vos envies.
Quelques tranches de citron, feuilles de menthe, écorces de pastèque ou de melon sont aussi des moyens simples et peu onéreux de parfumer son eau de boisson.

Du peps dans l’alimentation estivale


La naturopathie accorde une place importante à la consommation de fruits et légumes frais et de saison ( idéalement biologiques). Et en été, on peut dire que nous sommes gâtés ! Les stars de l’été sont les tomates, courgettes, poivrons, aubergines… Côté fruits, le choix est vaste parmi les pêches, abricots, melons, pastèques, fruits rouges… Choisis à pleine maturité et gorgés de soleil, c’est un véritable régal pour les papilles. Bref, je trouve que l’été est une saison qui permet d’allier facilement alimentation santé et alimentation plaisir.
Les fruits et légumes sont indispensables à notre équilibre alimentaire. Ils nous procurent nutriments, vitamines, minéraux et fibres. Ils sont également une source majeure d’antioxydants, qui permettent de lutter contre les radicaux libres, responsable de l’oxydation et du vieillissement prématuré au niveau cellulaire. Il faut savoir que plus les végétaux sont colorés et plus ils contiennent d’antioxydants. L’exposition excessive au soleil ( entres autres facteurs ) entraîne la fabrication de radicaux libres, et justement les fruits et légumes d’été sont particulièrement  colorés. La nature est bien faite, une fois de plus. Profitons de ses trésors et consommons ce qui pousse près de chez nous à la bonne saison.
En été notre peau est souvent mise à rude épreuve. On pourra alors insister sur les aliments protecteurs riches en vitamines A ( fruits et légumes de couleurs orange, fruits rouges, œufs…) et en vitamine E ( légumes verts, légumineuses, graines et oléagineux, huiles végétales…).
D’un autre côté, l’été est également la saison des apéros, barbecue, pique-niques et autres réjouissances. Pas toujours facile, vous me direz, de conserver une alimentation saine et équilibré dans ces occasions. En effet, chips, alcool et grillades ne constituent pas tout à fait les bases de l’alimentation healthy par excellence.
Avant tout, gardons à l’esprit que la dimension plaisir est importante. Il est possible de faire des écarts de temps en temps sans culpabiliser. Notre état d’esprit et nos émotions jouent un rôle sur notre santé au même titre que notre alimentation. Mieux vaut ainsi partager un apéro entre amis dans la bonne humeur plutôt que de se morfondre tout seul devant une feuille de salade. Tout est question d’équilibre !
Ceci dit, des alternatives un peu plus saines aux apéros classiques peuvent être envisagées, sans pour autant tomber dans la tristesse. Tomates cerises, bâtonnets de crudités, houmous de pois chiches ou autres tartinades confectionnées avec ce que vous avez sous la main sont généralement très appréciés. Il est possible sans y passer trop de temps de privilégier le fait maison, en préparant soi-même pour ces occasions des cakes, tartes, biscuits salés, salades composées, soupes froides… L’énorme avantage étant que l’on reste maître de ce que l’on met dedans et que l’on évite les aliments industriels transformés.

Par ailleurs, les cuissons au barbecue sont à limiter, les hautes températures dénaturant les qualités nutritionnelles des aliments. D’autre part, le brunissement ( voire la carbonisation ) des aliments correspond au phénomène de glycation. Aussi appelé réaction de Maillard, ce phénomène produit des composés potentiellement cancérigènes. Là encore, on pourrait ajouter aux grillades traditionnelles quelques tranches de légumes marinés, qui plaisent généralement même aux enfants. A consommer avec modération toutefois pour les raisons évoquées ci-dessus.
Au niveau de l’alcool, la consommation d’un verre de vin rouge de qualité par jour aurait des effets protecteurs sur la santé cardio-vasculaire ( du fait de la présence de resvératrol, un puissant antioxydant). Toutefois, l’alcool présente aussi des risques pour la santé, et nécessite un travail accru du foie, déjà bien souvent sollicité.
Pour varier un peu les plaisirs, pourquoi ne pas tester des boissons pétillantes comme le kéfir ou le kombucha ? Ces spécialités fermentées sont particulièrement bénéfiques pour notre microbiote. Elles commencent à être tendance et on en trouve désormais assez facilement en magasin, mais il est aussi possible et facile de les fabriquer soi-même.

Les régimes alimentaires


Le terme  » régime » fait peur. Son utilisation galvaudée est associée uniquement aux restrictions et privations en vue d’une perte de poids, à tel point que même les nutritionnistes évitent désormais de l’utiliser. Pourtant, lorsque l’on parle de régime alimentaire, on veut plutôt évoquer la notion culturelle des pratiques propres à chaque pays ou continent. Ou encore, la notion de santé.

1. Régime et santé
Les régimes alimentaires tels que présentés en naturopathie ont pour but d’accompagner des problématiques spécifiques ou de préserver un bon état de santé.
Les pathologies intestinales s’accompagnent favorablement avec le programme des Dr Kousmine et Seignalet ou avec le régime paléo.
. La chrononutrition vise à respecter le métabolisme.
. Le respect du travail enzymatique est au centre du régime dissocié.
Le végétarisme est hypocholestérolémiant et anti-inflammatoire.
. Les pathologie neurologiques sont de plus en plus accompagnées par la diète cétogène, une version du régime Atkins.
. Les régimes Okinawa et méditerranéen sont des pratiques culturelles qui favorisent la longévité.
. Le Dr Kousmine a mis en place ses théories après avoir commencé à travailler sur le cancer et les a élargies à une multitude de pathologies, notamment la sclérose en plaques.
Les monodiètes mettent l’organisme au repos.
Les jeûnes alimentaires favorisent la régénération cellulaire.

Ces catégories ne sont pas immuables et certains régimes vont avoir des effets bénéfiques sur de multiples pathologies. A partir du programme qu’il a élaboré, le docteur Seignalet a obtenu des résultats sur 91 pathologies lourdes.

2. Régime et surpoids
Tout le panel des régimes alimentaires de santé vise à ramener l’équilibre métabolique et énergétique.
La régulation du poids en découlera. Néanmoins, il existe des régimes spécifiques à la perte de poids : les régimes restrictifs, à IG faibles, hypoglucidiques, hyperprotéinés, dissociés, etc. La plupart sont risqués, déséquilibrés et contre-productifs ( effet yo-yo des régimes restrictifs où la reprise alimentaire s’accompagne d’une prise de poids supérieure à celui qui a été perdu).

Un bon régime
A part le lait maternel, aucun aliment ne contient tous les nutriments essentiels à l’organisme.
Du point de vue de la nutrition, un régime équilibré contient six éléments : protéines, glucides, lipides, vitamines, minéraux et eau. Ensuite, et selon sa problématique individuelle, on adaptera son régime alimentaire à ses objectifs personnels.

Comment fonctionne la micronutrition ?

La micronutrition fait référence aux micronutriments que sont les vitamines, les minéraux, les acides aminés, les fibres, les oméga-3, etc. L’apport en ces micronutriments est essentiel au quotidien, car ils permettent à l’organisme de fonctionner de façon optimale et de rester en bonne santé.

La gemmothérapie


Provenant du latin  » gemmae  » qui signifie à la fois bourgeons et pierre précieuse, la gemmothérapie ou embryo-thérapie est une branche de la phytothérapie. Elle utilise les tissus embyonnaires d’arbres ou d’arbustes comme moyen de transmettre toutes les substances vitales et l’énergie cellulaire pour maintenir la santé.

1. Histoire
Déjà en Égypte Antique, les bourgeons étaient considérés comme source de vie et utilisés pour entretenir la jeunesse. Au Moyen-Age, la naturaliste Hildegarde de Bigen, curieuse et porteuse d’un regard spirituel sur les plantes, préconisait l’utilisation de huit bourgeons à des fins médicinales.
C’est dans les années 1960 que le docteur belge Pol Henry étudie scientifiquement les tissus embryonnaires des végétaux et met au point la phytembryothérapie végétale.  Il se rend compte que les teintures-mères de bourgeons ne sont pas les mêmes que celles des feuilles : elles agissent plus en profondeur. Il trouve alors une autre forme galénique : le macérat glycériné de bourgeons. En France, Max Tétau (phytothérapeute de renom, il fut président de la Fédération des sociétés d’homéopathie et de biothérapie) introduit le terme de « gemmothérapie  » et sera le promoteur de sa forme clinique.

2. Composants et bénéfices de l’embryon végétal
Les bourgeons possèdent des propriétés thérapeutiques supérieures à celles des fleurs, fruits, feuilles de la plante mature, ainsi que tout le potentiel et l’énergie de la future plante, ce qui explique leur grande efficacité d’action.
C’est dans la cellule embryonnaire des bourgeons, jeunes pousses ou radicelles des plantes, arbres et arbustes, que se concentre toute la puissance de la future plante en pleine croissance.
On emploiera la gemmothérapie pour prévenir et traiter une variété de problèmes de santé, drainer l’organisme, le renforcer, agir sur la chronicité d’une pathologie ou réguler le terrain.
La gemmothéraphie peut traiter des pathologies digestives rénales, ostéo-articulaires, cardiovasculaires, cutanées, génitales, broncho-pulmonaires et neurovégétatives.

Les bases de la phytothérapie

Il suffit d’observer la nature pour se rendre compte, au fil des saisons, que la terre nous invite à nous servir de ses bienfaits. Le végétal fait partie du monde du vivant, tout comme nous.

1. Définition de la phytothérapie
La phytothérapie est, du point de vue étymologique en grec, le traitement ( therapeia ) par le végétal ( phytos ). Elle est définie plus couramment comme la thérapie par les plantes. C’est une médecine ancestrale, qui s’est enrichie au fil des siècles, des savoirs accumulés de nombreuses médecines traditionnelles et des progrès de la recherche scientifique.
Il y a une utilisation holistique de la phytothérapie qui va concerner la pratique de la naturopathie en sélectionnant soigneusement les plantes adaptées à une problématique, grâce à une connaissance solide de leur utilisation.
La recherche sur les principes actifs des plantes, qui entrent pour certains dans la composition de médicaments allopathiques, est uniquement réservée au domaine scientifique et pharmaceutique.

2. Historique
Depuis que les hominidés sont apparus sur Terre, il a plusieurs millions d’années, il est facile de supposer qu’ils ont utilisé les végétaux pour se nourrir et se soigner.
 .5000 ans avant J.-C. : la tablette sumérienne de Nippur est le premier écrit rapportant une douzaine de recettes et plus de 250 plantes différentes.
. 2500 avant J.-C. : un premier traité médian est constitué en Chine. Les principes initiateurs de la grande tradition chinoise sont attribués notamment à l’ empereur Shen Nong.
. 1500 avant J.-C. : le papyrus d’Ebers consigne des centaines de recettes à base de plantes et devient le premier traité de prescriptions médicales découvert à ce jour.
. Parallèlement en Inde, les textes des Védas recueillent les connaissances en matières de recettes traditionnelles qui seront à l’origine de l’Ayurvéda.
. Durant l’antiquité : Hippocrate réalise des observations cliniques, Théophraste étudie la toxicité et Aristote théorise la notion de totum des plantes.
. Durant le Moyen-Age : en Europe, Hildegarde de Bigen est l’auteure de nombreux ouvrages sur la botanique. Elle est considérée comme la première naturopathe.
. Au XVIIème siècle : Carl von Linné crée le système de nomenclature binominale des plantes qui devient le langage universel de la botanique.


. A partir du XIXème siècle : la chimie moderne va permettre l’extraction des substances actives des plantes comme la morphine à partir de pavot et les premières molécules de synthèse comme l’aspirine apparaissent. La médecine actuelle est le fruit de toutes ces étapes.

Découverte de la tombe fleurie
Dans les années 1950, la tombe dite  » fleurie » de Shanidar, en Irak de l’époque de Néandertal, contenait trois squelettes et, autour d’eux, du pollen de centaines de fleurs dont des achillées et des centaurées. Les achillées sont des plantes vivaces de la famille des Astéracées comportant une centaines de variétés. Quant aux centaurées, elles sont proches des chardons.

 

 

 

Les maîtres modernes

La naturopathie est issu d’un courant hygiéniste qui s’est mis en place parallèlement aux États-Unis et en Europe. En 1898, à New York, naît la première véritable école de naturopathie : l’ American School of Naturopathy. En France, Pierre-Valentin Marchesseau apparaît comme la figure de proue du développement de la naturothérapie contemporaine.

1. Pierre-Valentin Marchesseau, le père de la naturothérapie en France   
Pierre-Valentin Marchesseau (1911-1994 ) découvre la naturothérapie et l’hygiénisme lors d’ un séjour aux États-Unis. Il fonde alors son cadre de pensée et de pratiques qu’il nomme  » naturopathie orthodoxe  » : idée selon laquelle une approche globale de l’individu s’impose, de même que l’usage de techniques naturelles non invasives, pour rétablir un équilibre vital.

2.Les techniques de Pierre-Valentin Marchesseau                   
Les 10 techniques ( ou agents de santé) qu’il met en évidence sont toujours enseignées et pratiquées, à différents degrés, comme piliers de la pratique de la naturopathie moderne :
. la bromatologie ( étude des aliments ) ;
la phyto-aromathérapie et oligothérapie
. l’hydrologie : bains, hydrothérapie du côlon…;
. l’exercice physique pour harmoniser ( et non pour la performance) ;
. la psychologie : pensée négatives, stress émotionnel, les conditionnements toxiques sont pour lui des causes essentielles de maladies ;
. la chirologie, ou techniques manuelles ( massages) ;
. la réflexologie ( plantaire, auriculaire) ;
. la pneumologie ( hygiène respiratoire, travail sur le souffle) ;
. l’actinologie : technique qui utilise des rayonnements dont la lumière ( les couleurs ont des actions spécifiques sur nos cellules );
. la magnétologie : idée de recharge vitale par captation énergétique.

3. la contribution de Catherine Kousmine ( 1904- 1992)
Ses apports essentiels concernent l’alimentation ( la crème Budwing

au petit-déjeuner, un repas cru qui rassemble sucres lents et rapides, bons acides gras, protéines, vitamines et minéraux) et la question de l’équilibre acido-basique. C’est par le biais de la pédiatrie et de son travail sur de jeunes patients cancéreux qu’elle va repenser les besoins nutritionnels. Ses découvertes portent sur ce que l’on nommerait aujourd’hui l’épigénétique dans les causes de cancers. Des souris atteintes de tumeurs sont nourries pour une partie d’entre elles par des aliments naturels adaptés à leur corps, d’autres par des comprimés nutritionnels. Les résultats sont édifiants pour établir que les carences alimentaires ( en acides gras essentiels par exemple), de même que les excès ( d’aliments acidifiants, sucres…) sont les causes principales des cancers.

4. Les enseignements santé de Catherine Kousmine 
Ses principes fondamentaux sur la santé:
une alimentation saine: aliments complets, non-transformés, peu de protéines animales, de bonnes huiles végétales ( notamment le matin dans la crème de budwing ), des cuissons douces…;
. une bonne hygiène intestinale : celle-ci peut passer par des hydrothérapies, des lavements, des monodiètes ou des phases de jeûne;
. un contrôle de l’acidose ( un trouble caractérisé par une montée de l’acidité du sang ) qui menace facilement notre santé.