C’est un mot que l’on emploie souvent. Nos sociétés trépidantes ont appris à vivre en le côtoyant en permanence.
1. Le stress est soumis à nos croyances
Nous sommes continuellement soumis à des situations stressantes. A dire vrai, ce ne sont pas les évènements eux-mêmes qui nous stressent, mais notre manière de les appréhender. L’un pourrait vivre une perte d’emploi comme une opportunité et générer un stress agréable alors qu’un autre verrait la même situation comme une épreuve, vivant alors une situation pénible.
Il serait utopique de chercher à fuir les stress quotidiens. Ces derniers sont quasiment omniprésents, touchant autant à des situations désagréables qu’à des expériences heureuses. Il peut s’agir d’un divorce, d’un mariage, de la perte d’un emploi, d’une grossesse, d’un voyage, etc…
Dans la pensée occidentale, nous avons tendance à considérer le stress comme négatif. Il est, par exemple, évident qu’un deuil est un stress négatif. Mais est-ce le cas dans toutes les civilisations ? Certaines le voient comme le début d’une nouvelle aventure, comme une délivrance : le décès est alors célébré.
2. Accueillir le stress comme un signal
De la même manière qu’il n’est pas possible d’empêcher l’émergence d’une émotion, le stress est connu une fois qu’il est ressenti. Il peut être défini ainsi : « État réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque ». Le stress se manifeste donc comme une réaction naturelle de l’organisme pour s’adapter à la situation. Il devient essentiel de comprendre qu’au lieu de chercher à l’éviter, il est bien plus pertinent de travailler à le gérer.
J’accueillerai souvent des personnes stressées qui ignorent la cause et les perturbations physiologiques et psychologiques liées à leur état. Elles auront besoin de mon acuité pour en prendre conscience et se lancer dans un travail visant à le gérer. La présence de signes de stress pourra m’éclairer sur un besoin parfois négligé ou ignoré.